Jimmy Page

Dans la famille des guitaristes de légende : voici le plus ésotérique : Jimmy Page !

Né avec un tempérament d’artiste, il débute sa carrière comme guitariste de studio à l’âge de 19 ans. Il participe à l’enregistrement de nombreux succès du hit parade européen de l’époque (y compris sur plusieurs disques de chansons française, notamment Polnareff, Françoise Hardy et même Johnny). Il se lance ensuite dans l’aventure des groupes de rock, et finit par intégrer Les Yardbirds, dans lequel il remplacera Eric Clapton. Rapidement, il souhaite forger son propre projet et collabore avec un camarade de session, le bassiste Jones Paul Jones, et ils forment ensemble le groupe qui deviendra Led Zeppelin.

Charismatique sur scène avec son look de sorcier, cet alchimiste de la guitare est connu pour son jeu de scène très théâtral mais surtout pour ses riffs.

Son style est marqué par le contraste entre le brut, l’expressif et le virtuose de ses solos improvisés, et ses riffs simples mais très finement élaborés (magiques ?). Il se caractérise aussi par son goût pour l’expérimentation, que ce soit au niveau du son (utilisation d’accordages spéciaux, de l’archet, du theremin…) ou de la musique (utilisation de gammes d’inspiration orientale dans certaines chansons du groupe ou en solo).

Mes moments de guitare préférés : Forcément le solo de guitare de Stairway to heaven (pas une note à jeter), le riff de Kashmir, et Heartbreaker.

L’évolution d’Eric Clapton

En dessinant sa carte j’ai réécouté et regardé pas mal d’archives et j’ai été fasciné par le nombre de look différents qu’il a eu tout au long de sa carrière.

Il aurait pu être tout autant espion que guitar hero, tant il est parfois difficile à reconnaître !

Heavy metal

Dans la famille des guitaristes de légendes : voici celui qu’on considère comme l’un des pères du heavy metal : Tony Iommi !

Guitariste du groupe anglais Black Sabbath, il est l’auteur d’un grand nombre de riff sinistres, qui sonnent le glas de la période flower power.

À 17 ans il a failli arrêter la guitare lorsqu’en travaillant dans une usine de métallurgie, il s’est coupé le bout du majeur et de l’annulaire de la main droite avec une presse hydraulique.

Ne pouvant plus plaquer certains types d’accords, il a élaboré une façon de jouer adapté à sa main, en frettant moins de cordes à la fois. Descendant l’accordage de sa guitare pour atténuer la tension des cordes et saturant au maximum son ampli (pour augmenter la durée des notes) il a créé un son nouveau qui a mis en valeur ses riffs maléfiques (dû à l’emploi de power chords et d’intervalles dit « tritons » entre entre 2 notes).

Mes moments de guitares préférés se trouvent dans « Symptom of the Universe », « Into the Void » et « Heaven and Hell ».

En le dessinant j’ai remarqué quelques ressemblances avec Georges Harrison. Serait t-il son double diabolique gaucher ?

Brian May et sa Red Special

Dans la famille des grands guitaristes de rock, voici le plus majestueux, Brian May !

Guitariste de Queen, il a créé bon nombre de compositions et de solos mémorables.

Armé de sa Red Special, guitare fabriquée à la main avec l’aide de son père lorsqu’il était ado, il joue non pas avec un médiator mais une pièce de 6 pence, l’instrument branché sur des amplis poussés à bloc, d’où il sort un son à la fois doux et saturé d’harmoniques.

Musicalement, il superpose les harmonies et les coordonnent à la perfection pour construire ses solos. Je trouve qu’il y a beaucoup de finesse et d’inventivité dans ses contributions.

Pour finir, en plus d’avoir la même coiffure que Louis XIV, l’homme possède également un doctorat en astrophysique et se bat pour la défense des blaireaux ? et autres renards de la campagne anglaise.

Mes solos préférés : « Killer Queen », « Lazing On A Sunday afternoon » et dans un autre style « You Don’t Fool Me ».

Suite de mon projet d’illustration

Dans la famille des grands guitaristes de rock, je continue avec mon préféré, John Frusciante !

Guitariste des Red Hot Chili Peppers sur cinq albums, j’ai choisi de le représenter à l’époque des années 2000.

J’aime son style de jeu, influencé par Hendrix, que l’on ressent notamment sur la ballade Under the bridge ou le solo de Dani California, il a également un coup de patte reconnaissable dès qu’il joue des rythmes funk, enfin il a aussi une approche que j’adore, plus minimaliste où il joue de façon très mélodique et simple, se détachant des automatismes liés au jeu de guitare blues rock.

A la fois mystique, passionné et auto destructeur, il a tout de l’artiste pourvu d’un profond monde intérieur, les plus curieux peuvent s’immerger dans ses albums solo, du plus brut comme « Niandra Lades and Usually just a t-shirt » à la Syd Barrett ou des plus électroniques sortis sous son pseudo Trickfinger,

Si vous aimez le Frusciante des Red Hot, je vous conseille une vidéo que j’ai faite l’année dernière, où je joue un medley du groupe (par contre heureusement pour vous je reproduis ses riffs mais pas ses expressions faciales).

J’ai caché 11 de ses chansons dans cette carte, les trouverez-vous ?

Évolution de mon projet d’illustration !

Après les chanteurs français préférés, je vais dessiner des cartes à l’effigie de mes guitaristes préférés.

Je commence par celui que l’on ne présente plus.

Une des icônes du flower power. Guitariste inventif qui avait le sens du spectacle, il a développé un style de jeu singulier à tous les points de vue, et a su mélanger rock, blues et expérimentation sonore. Ce qui est remarquable aussi c’est la spontanéité en concert, où il se laissait une grande liberté d’improvisation, quitte à laisser des imperfections.

Bien sûr, depuis beaucoup de guitaristes l’on dépassé du point de vue technique, mais c’est surtout sa créativité et sa singularité artistique qui resteront dans les mémoires, malgré la brièveté de sa carrière…

Retrouvez les chansons cachées dans le décor !

Dans la famille des grands chanteurs français, je continue avec un de mes préférés, Georges Brassens.

Poète anarchiste et accro à la liberté, il valorise dans ses chansons la contemplation, le sens des choses, au détriment du matériel ou du statut social.

J’aime évidemment ses textes, ciselés à la perfection, qui touchent souvent en plein cœur. Il a vraiment ce côté familier qui nous rapproche de lui. Enfin, il ne faut pas non selon moi sous-évaluer ses belles mélodies, qui paraissent pourtant si évidentes tant elles sont efficaces.

Mes titres préférées – « L’orage », « Les trompettes de la renommée » et « Celui qui a mal tourné ».

Pour mon dessin, j’ai choisi de le représenter chez lui, dans son bureau, avec pour fond les villes de Sète et de Paris.

Hommage

Aujourd’hui c’est l’anniversaire de sa disparition, l’occasion de dessiner Serge Gainsbourg, un de mes artistes préférés.

Compositeur et parolier de génie, on est nombreux à s’être marré en revoyant les vidéos de Gainsbarre le provocateur ! Pas mal c’est vrai, mais c’est le poète qui rayonnera le plus. Mes chansons favorites – difficile de choisir – “Le poinçonneur des lilas”, “Je suis venu te dire que je m’en vais”.

J’ai choisi de le représenter dans sa période fin 80, car j’aime particulièrement son look dandy faussement négligé de l’époque et le concert enregistré au Zénith en 89 avec un groupe funky.

Nouveau projet d’illustration !

Un nouveau projet d’illustration, je vais rendre hommage à mes artistes préférés !

Dans la famille des grands chanteurs français, je commence par un de mes favoris : Michel Polnareff. Beaucoup de ses chansons m’ont marqué, autant par la qualité du chant et la tessiture de la voix, que la mélodie des compositions (notamment “Ça n’arrive qu’aux autres”).

J’ai choisi de le représenter tel que je l’ai découvert en 1996 à la télévision, à l’occasion d’un reportage improbable dans le désert des Mojaves.