The Dark Side of the Moon

Dans la famille des guitaristes de légende, voici le plus planant : David Gilmour !

Né à Grantchester au Royaume-Uni, il a fêté ses 77 ans il y a quelques jours, tout comme les 50 ans de l’album mythique The Dark Side of the Moon.

Deuxième guitariste du groupe de rock progressif et psychédélique Pink Floyd, il eu une lourde tâche en prenant la relève de Syd Barrett. Avec son instrument, il développe un style, notamment le tiré de cordes (bends) et popularise l’utilisation d’échos élaborés sur les guitares.

Roger Waters et David Gilmour sont les deux leaders du groupe. Tandis que Waters est le principal auteur des paroles, Gilmour a beaucoup influencé le son Pink Floyd, auquel il a apporté une voix douce et chaleureuse.

Sur ses albums solos il a chanté plusieurs chansons en français, il a même repris le jingle de la SNCF dans sa chanson « Rattle that lock ».

Xmas Schmir Market

À l’occasion de son marché de Noël des artistes, vous pouvez trouver en ce moment à l’atelier de sérigraphie Schmirlab certaines de mes créations – cartes encadrées de ma série de guitaristes, mon jeu de tarot des personnalités et des autocollants – parmi celles d’autres artistes (voir entre autres les 3 dernières photos).

Elle se situe derrière la cathédrale de Metz, 33 rue des jardins, et est ouverte du jeudi au dimanche (Jeudi & vendredi : 10h-12h30 & 14h30-18h, Samedi : 10h-19h, Dimanche : 14h-18h).

 

James the Riffmaster

Suite de mon projet d’illustration !

Dans la famille des chanteurs américains, voici le Maître des Riffs (merci Jérôme): James Hetfield !

Né à Downey, en Californie, il est connu pour être le leadeur de Metallica, groupe qui a fait ses débuts il y a 40 ans (!)
Guitariste rythmique du groupe de métal le plus célèbre du monde, c’est à lui que l’on doit la majorité des riffs.
Impitoyable avec son instrument, il attaque les cordes en privilégiant les coups de médiators vers le bas, ce qui, lors des tempos rapides, est contre-intuitif et extremement fatiguant, mais qui donne une précision et une propreté diabolique.

Même s’il laisse à Kirk Hammet la plupart des solos, ceux que James joue sont toujours mémorables, comme celui de “Nothing Else Matters”.

Sa voix est celle d’un baryton viril à la texture rauque, parfaite pour chanter la colère, la douleur et la tristesse.

C’est lui qui écrit la majorité des paroles des chansons du groupe, Les thèmes principaux sont le cauchemar, la religion, la guerre, la corruption, les addictions, la folie. Parfois il s’inspire de films, par exemple “Johnny s’en va-t-en guerre” de Dalton Trumbo pour la chanson “One”, ou de livres comme pour “For Whom the Bell Tolls” inspirée du roman d’Ernest Hemingway.


Ma carte dans un livre de Brian May !

À l’occasion de la réédition de son album solo Another World, Le guitariste de Queen, Brian May, a créé un livre qui rassemble des illustrations sur l’univers de sa musique par des artistes amateurs et professionnels du monde entier.

Je suis heureux que ma carte en fasse partie.
Le livre est disponible sur ce site.

les bénéfices iront à sa fondation qui protège les animaux sauvages du Royaume-Uni.

Kurt le Torturé

Suite de mon projet d’illustration !

Dans la famille des chanteurs américains, voici le plus grunge : Kurt Cobain !

Né en 1967 à Aberdeen, près de Seattle, il est issu d’une famille modeste et vit une adolescence tourmentée, qui fera grandir en lui un fort besoin de différenciation et d’authenticité. Après avoir appris la guitare il participe à plusieurs groupes amateurs punk puis fonde vers 20 ans Nirvana, accompagné par Krist Novoselic à la basse, et plus tard Dave Grohl à la batterie. Ses inspirations sont nombreuses, des Pixies, au Beatles, en passant par les Stooges.

Introverti et hypersensible, il vit comme un marginal et chante ses tourments, ses peurs et ses colères à travers des textes souvent abstraits et provocants. Sa musique évoque un sentiment de désenchantement et la souffrance d’être inadapté à la société.

Écorché vif détestant la conformité, ce fut un comble quand le groupe devint mainstream et que la mode vestimentaire récupéra le style « grunge ».

Il supportait mal le poids de la célébrité, était incapable de décrocher de ses addictions et souffrait de douleurs chroniques. Il met fin à ses jours à seulement 27 ans lors d’un épisode de dépression, aggravé par des problèmes personnels et un mauvais management professionnel.

Son style vocal est marqué par le contraste entre voix douce et contrôlée et déchaînement de colère où il chante aux limites de sa voix. Un de mes moments préférés : Le live dans l’émission Nulle Part Ailleurs où il interprète la chanson « Drain You », terrible.

Pete Townshend

Suite de mon projet d’illustration !

Dans la famille des guitaristes de légende, voici le plus destructeur : Pete Townshend !

Guitariste et compositeur principal des Who, groupe qui apparu dans les 60’s, propulsé par le mouvement mods en Angleterre (les modernes par oppositions aux rockeurs) avec leur tube « My Generation », qui portait le message d’émancipation de la jeunesse de l’époque.

Il a un jeu de guitare à la fois minimaliste et précis, c’est l’un des premiers à utiliser les « powerchords », bien qu’il sache aussi structurer plus finement ses accords pour les parties plus mélodieuses.
Expansif sur scène, il mouline sa guitare avec force et n’hésite pas à la détruire sur scène à la fin des concerts, tant une performance artistique qu’un défouloir.

Innovateur en studio, on lui doit également le premier opéra rock « Tommy », une des premières utilisations de synthétiseur dans un album de rock, et d’être un des premiers musiciens à sensibiliser l’opinion aux risques auditifs (perte et acouphènes) liées à l’exposition de musique forte.
Je ne vous conseille pas de regarder leur performance à Woodstock, qui n’est pas la meilleure selon moi mais plutôt de visionner celle du Rock & Roll Circus avec la chanson « A quick One ».

Mes chansons préférées : « Substitute », « Pinball Wizard », « Baba O’ Riley ».

George Harrison

Dans la famille des guitaristes de légende, voici le plus spirituel : George Harrison !

Mon illustration en hommage à ce musicien, disparu il y a 20 ans, surnommée the quiet Beatles, c’est également le plus jeune, c’est sans doute pour cela qu’il a apporté ses meilleurs chansons au groupe vers les derniers albums, comme « Here comes the sun » et « Something ».

Il a un jeu de guitare à la fois propre et simple, inspiré des pionniers du rock, et en particulier Carl Perkins. Au milieu des années 60 il commence à s’intéresser à la musique indienne et apporte cette influence au groupe, on entend de la sitar dès l’album Rubber Soul (1965), puis au delà des instruments, des motifs
rythmiques. Après la fin du groupe, George développera son style en se spécialisant dans l’utilisation du bottleneck.

Très ouvert d’esprit, voir mystique, il est connu pour son humour pince-sans-rire et ses amitiés de tous horizons. Il s’intéressait au cinéma, au jardinage, la course automobile, la méditation, etc.

Mes chansons préférées : « All things must pass », « Blow Away », « All those years ago ».

Je vous conseille l’excellent documentaire de Scorsese sortit en 2011 pour mieux le connaître.